Au plus profond de la nuit

Il est presque minuit

Ton corps dans la nuit
s’est assoupi,
petite fleur épanouie
au paradis de ses envies
et de ses désirs assouvis.

Tes petits seins durcis
sous mes caresses sans interdit
pourtant frémissent, doux fruits
suppliant mes doigts indécis
de franchir le doux pertuis
qui conduit aux courbes arrondies
de la source de ton ambroisie.

Presque endormie
tu me souris,
petite étoile blottie
sous son voile de poésie.

Mes caresses
avec délicatesse
volent vers le col
frivole
de la forteresse
qui de tes vallées
enchanteresses
garde l’entrée.

Dès que la tendre corolle
de ta petite fleur
s’ouvre sous la douce chaleur
de mes effleurements enjôleurs,
une suave et délicieuse obole
nectarine au parfum épicé
de désirs enflammés
inonde le fond de ta vallée
d’une douce saveur
qu’il me plait, enivré
par tant de langueur
de tendrement embrasser

au plus profond de la nuit.

Le petit caillou blanc

J'ai mis dans ma poche
un petit caillou blanc
et une feuille de menthe,
des poésies de Prévert
et une photo de Doisneau...
J'ai accroché au mur de mes pensées
une photo de toi,
des tes yeux océan
et sous mes paupières
résonnent tes rires
malicieux et complices.
Viens avec moi
sur la route du soleil
j'ai mis dans ma poche
un petit galet blanc,
mais dans ma poche
j'ai aussi fait une place
pour que doucement tu puisses
y glisser ta petite main.